#2065
Un livre d’anticipation par Ivan G.
Terre, 2065
Humains et machines cohabitent dans des sociétés régulées, placées sous la surveillance étroite de l’Organisation des Nations et des Intelligences Artificielles Unies. Tels les humains, les IAs, de rangs différents, travaillent chacune à leur façon, à mieux servir l’humanité.
Deauville, France. Le corps du garde du corps de l’émissaire chinoise à l’ONIAU est retrouvé gisant dans la chambre d’un hôtel cinq étoiles. Dehors, l’édition annuelle du Festival du film américain bat son plein. Catherine, jeune commissaire divisionnaire, aidée du directeur de la sécurité de l’hôtel, ex colonel de la DARPA en charge du développement des IA, trouveront-ils le meurtrier avant qu’il ne récidive ?
Reykjavik, Islande. Un chalutier fonce vers une gigantesque plateforme pétrolière Gazprom-Exxon en mer du Nord. La collision entraîne la mort de tout l’équipage. Maria, la veuve du capitaine, veut comprendre pourquoi son mari a commis cette folie et qui l’a téléguidé avec le même type de nano-robot retrouvé à Deauville.
Tokyo, Japon. Perchée sur la branche d’un cerisier, une fourmi-robot imprime des plumes jaunes et bleues pour que l’IA qui la commande puisse voler au secours de son Maître, menacé de mort avec sa famille par l’IA de la Bank of Japan. Quels rôles jouent Miyu et son IA, Boa, accueillants tenanciers d’une agence internationale d’escorts en mission à Deauville ?
Ces trois événements sont-ils liés, et pourquoi ? Que se passe-t-il par-delà les frontières de ce monde encore civilisé, où s’étendent les jungles, zones de non-droit, où IA et hommes s’hybrident, évoluent, et se font parfois la guerre.
Extrait
D1
La femme de ménage, jupe noire et chemise blanche sous son tablier, hôtellerie 5 étoiles oblige, frappa trois fois avant d’utiliser son passe pour ouvrir la dernière chambre qui lui restait à faire en ce beau matin d’octobre. Les rideaux ouverts laissaient passer la lumière automnale de la célèbre station balnéaire normande, qui accueillait chaque année le Festival du cinéma américain.
Se retrouvaient dix jours à Deauville tous les ans, acteurs et actrices, journalistes du monde entier, directeurs de la communication de toutes les marques de luxe et de biens de grande consommation, qui avaient placé à prix d’or leurs produits dans les super productions hollywoodiennes. Les Russes, Chinois, Indiens, Brésiliens, Sud-africains et tout ce que le monde comptait de pays grands et émergents s’y déplaçaient aussi pour comprendre le modèle, le copier ou le contrecarrer.
La femme de ménage pénétra plus avant dans la chambre et poussa un petit cri de surprise en apercevant un homme en smoking allongé sur son lit. « Excusez-moi monsieur » et elle ressortit aussitôt de la pièce. Dans le revers de son col, un petit émetteur qu’elle pressa pour l’allumer : « allô directrice, un homme dort toujours dans la 410, et j’ai fini tout l’étage, j’attends ou je peux partir ? »
Strictement interdit, mais la directrice en question mit en marche les six caméras cachées dans les Winkler de la chambre 410, à tête pivotante. C’était extrêmement pratique pour enregistrer les images qui ne devaient pas l’être, et les revendre aux mafias qui savaient les transformer en argent ou en services. En l’occurrence, chaque caméra renvoyait l’image de la même scène, celle d’un homme effectivement allongé en smoking sur un des deux lits, les bras en croix. La directrice fit un retour rapide sur les images enregistrées depuis la veille, et nota qu’il était entré dans sa chambre à 00:24, s’était étalé tout habillé sur son lit, et n’en avait plus bougé. Et n’en bougea plus du tout, de 00:24 à midi ce jour, était-ce possible ? La directrice saisit un talkie-walkie : « Arthur, pouvez-vous venir immédiatement dans mon bureau. » L’homme d’une cinquantaine d’années, bien habillé, grand, athlétique, quitta le hall d’entrée où il faisait mine de lire la gazette qui annonçait les projections des films en compétition de l’après-midi. Il contrôlait également qu’aucun VIP de l’hôtel n’était importuné par les badauds qui s’amassaient derrière le cordon de sécurité tenu par deux de ses hommes, dont l’habillement, les lunettes de soleil et la coupe de cheveux ne laissaient aucun doute sur leur fonction et capacité de nuisance. Arthur frappa deux petits coups et ouvrit la porte sans attendre la réponse de la directrice.
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L’avis des lecteurs
Splendide, haletant, parfaitement dérangeant.
Jean L., DG Europe multinationale, lecteur exclusif de SF
Aussi révolutionnaire qu’Isac Asimov en son temps !
Rudolph H, commissaire divisionnaire
Le voyage en 2065 est passionnant. Passionnant !
Jean-Michel B, endocrynologue
En somme un vrai régal. Je l’ai à la fois dévoré et savouré.
Jean-Christophe P, Commandant de l’Armée de l’Air
Un livre génial
Laurent C, maître négociateur
Je viens de terminer le passionnant roman de mon ami Ivan Gavriloff qui nous plonge dans une anticipation très intelligente du monde qui vient ! #MustRead #RomanDeLété
Nicolas B, PDG d’un leader mondial de la communication
Ce livre est génial
Chantal B, responsable innovation leader mondial énergie
Passionnant et très abouti…ça pourrait faire un très bon scénario de film. Bravo
Cécile B, thérapeute
C’est véritablement une réussite ; sur le fond (c’est passionnant) et sur la forme.
Cyril C, Chef d’entreprise
Coup d’essai, coup de maître
Sébastien B, banquier
Bravo pour ce travail ! C’est dense, rapide, prenant
Carine C, réalisatrice
Je le trouve haletant. Chaque fin de chapitre (court, c’est agréable) donne envie d’en savoir plus… l’avancée dans les intrigues, tout cela est super bien ficelé.
Sophie T, directrice de création
Et en plus c’est drôle !
Emmanuel C, Pdg
Page-turner. J’ai eu l’impression de le vivre pleinement et d’y être ce qui fût extrêmement magique.
Armelle A, DRH
On a envie de connaître la suite
Marie-Célie G, élue
Merci beaucoup pour votre livre, et surtout Bravo. C’est riche, fertile, vivant, un vrai SF futuriste.
Sylvie F, directrice communication multinationale
Le monde d’Hashtag 2065 n’est pas démesurément dystopique et c’est sa force…Des systèmes techniques et philosophiques complexes mis à la portée de tous.
Raphael B, étudiant
Ivan Gavriloff dans son livre à réussi de constituer un monde futur complet, cohérent, réaliste et probable, par moments terriblement proche de ce que nous connaissons déjà au quotidien. Ce sont 500 pages de roman policier sur un meurtre probablement commis par une IA qui se lisent facilement sur un court week-end. Et je vous promets que vous ne regarderez pas votre IPhone du même œil. Bref, un livre atypique, facile à lire et instructif, à commander sur Amazon avant de partir en vacances : #2065 (hashtag 2065)
Anastasia G, Conseillère en Management
Article Business Digest n°289 Septembre 2018