Un grand coup de clic à notre libido
Paru sur ladn.eu | 09.02.2018 | Sylvie Le Roy
A grande vitesse, le numérique a changé notre rapports au corps et au sexe. Démonstration avec neuf expériences très digitales qui donnent un grand coup de clic à notre sexualité.
Le Big Data au service de vos performances
Vous êtes du genre superactif.ve ? Ou tout simplement data addict ? En tout cas vous voulez garder une empreinte numérique de votre vie sexuelle. Alors Bedposted est pour vous. L’appli propose à ses abonné.e.s d’enregistrer leurs performances : date, durée, nom du et de la ou des partenaires, genre de pratiques par mots-clés, le tout pouvant être noté et établir des statistiques. Toutes ces données peuvent ensuite être comparées à celles des autres utilisateur.rice.s.
VR : un show porno… olfactif !
Odeurs de petite culotte, sueur, senteurs aphrodisiaques… CamSoda propose près de 30 parfums à glisser sous forme de recharge dans son OhRoma, un masque à gaz étonnant et plein de ressources donc. Ce dernier est parfaitement compatible avec un casque de réalité virtuelle de type Oculus. Jamais l’immersion n’aura semblé aussi réelle… CamSoda prévoit très prochainement le lancement d’une application dédiée, à télécharger via l’Appstore ou Google Play.
Prendre son pied depuis l’espace
Tandis que Thomas Pesquet enflammait les réseaux avec ses selfies pris depuis l’espace, l’API Artist Aurélien Fache proposait à nous, simples terriens, de lui faire l’amour… Comment ? En connectant notre vibromasseur pour le faire vibrer à chaque passage de la station spatiale au-dessus de notre doux pays. Une performance quasi cosmique baptisée In Bed with Thomas Pesquet.
Partager son lit avec une star du X
C’est maintenant chose possible : Dreamdoll a travaillé en collaboration avec la hardeuse Jessyca Wilson pour créer une poupée à son effigie. Son visage a été scrupuleusement copié pour être conforme à la réalité, ainsi que tous les détails de son anatomie jusqu’à son piercing au nombril. Elle est aussi vêtue de ses fameuses tenues rouges.
Métavers en free sex
Red Light Center, le monde virtuel en 3D uniquement pour adulte, compte plus de 10 millions de membres depuis sa création en 2006. Tout y est permis, absolument tout. Les utilisateurs, via leurs avatars, peuvent évoluer dans cet immense métavers, échanger, travailler et surtout réaliser leurs fantasmes sexuels sans tabous. Le graphisme est léché et les parcours fluides puisqu’à la différence de Second Life, le monde virtuel n’a pas besoin d’être créé par les résidents eux-mêmes.
Un salon dédié au cybersexe
Le premier salon dédié au sexe et à la réalité virtuelle a ouvert ses portes en 2016 à Tokyo… enfin, entrouvert. Car devant l’affluence, les forces de l’ordre ont dû intervenir pour rapidement fermer le site, trop petit. Les organisateurs avaient sous-estimé l’ampleur de l’engouement pour les poupées connectées, les robots sexuels et les métavers qui pouvaient, notamment, être testé.e.s sur place en VR. L’édition 2017 a eu lieu en janvier à Osaka dans un espace moins confiné.
Le sexe dans le gaming
Comme souvent chez BioWare, le sexe et la romance occupent une part assez importante. Mass Effect: Andromeda, le petit dernier, n’échappe pas à la règle : le jeu vous permet de vivre une belle histoire avec vos partenaires et plus si affinités. Du soft-porn porté par un graphisme très soigné. À noter que certaines combinaisons ne fonctionnent pas : certains des personnages étant gays, bi ou hétéros affirmés.
Une fée hologrammique
On connaissait les Tamagotchi et les Furby voici Azuma Hikari : un hologramme bienveillant qui comble la solitude des hommes seuls. Développé par Vinclu, ce petit semblant de femme ne mesure que quelques centimètres et vit dans un projecteur cylindrique. Sa mission ? Envoyer des mots doux à son maître de vive voix ou par message, le distraire, lui délivrer un maximum de tendresse et en bonne maîtresse de maison, prendre en main une partie de la domotique.
Les poupées sexuelles ont leur bordel
Ce genre de maisons closes existe déjà à Barcelone, en Allemagne, et une autre vient d’ouvrir au Royaume-Uni. Le début d’une véritable tendance ? Il semblerait que non si l’on se fie au Japon, où ces lieux ont, après un succès phénoménal, rapidement fermé. Les clients, curieux, voulaient juste essayer, mais ne revenaient jamais, tandis que l’entretien des poupées s’avérait fastidieux et onéreux.